• Azul

Publié le par 67-cine.gi-2007













Azul drame de Daniel Sánchez Arévalo







avec :
Quim Gutiérrez, Marta Etura, Antonio de la Torre, Héctor Colomé, Raúl Arévalo, Eva Pallarés, Manuel Morón, Ana Wagener et Roberto Enríquez


durée : 1h45
sortie le 28 février 2007

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Synopsis
AzulOscuroCasiNegro est une fable moderne, poétique, loufoque. Jorge, malgré un master de gestion, a dû reprendre le travail de concierge de son père handicapé et s’occuper de lui à plein temps. Son frère aîné, Antonio, est en prison. Natalie, la fi lle qu’il aime depuis l’enfance, est revenue vivre dans l’immeuble. Son meilleur ami, Israel, passe son temps sur le toit à espionner les voisins découvrant ainsi que son propre père fréquente le salon de massages coquins d’en face. Tout bascule pour Jorge quand Antonio, sorti de prison, lui demande un étrange service : mettre enceinte, à sa place, Paula, sa petite amie restée en prison…


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Note d’intention de Daniel Sánchez Arévalo
Daniel Sánchez Arévalo : « Oui, je l’avoue, j’ai fait partie de ceux qui ont fait un master de gestion, qui voulaient travailler en bourse, comme Gordon Gekko (performance exceptionnelle de Michael Douglas dans Wall Street…). J’ai mis 5 ans à avoir mon diplôme, pour enfin comprendre que j’étais moins intéressé par le métier du personnage principal de mon film que par celui de ceux qui m’ont dupé si longtemps. Oliver Stone, vous ne mesurez pas le tort que vous m’avez fait… Vous et tous ceux qui vous ressemblent. Aujourd’hui, après avoir passé 10 ans à écrire des scénarios pour la télévision, avoir eu mon diplôme en cinéma à l’université de Columbia, avoir réalisé une dizaine de courts métrages, je me retrouve face à mon premier long métrage. Enfin ! J’ai l’occasion de duper un jeunot écervelé et je me dis : est-ce que je ne serais pas mieux à bosser dans une banque ? »


D. S. A. : « AzulOscuroCasiNegro est l’histoire de gens qui luttent contre leur destin, contre ce qui est écrit dans les étoiles. Des personnages piégés de l’autre côté d’une vitre, une vitre si fi ne qu’on la devine à peine, presque invisible mais qu’on peut diffi cilement ignorer. Une vitre qui les sépare de leurs rêves, une vitre à laquelle ils se heurtent sans cesse mais qu’ils oublient chaque jour, aussi facilement qu’un petit poisson oublie qu’il est dans un aquarium. Les personnages sont incapables de faire la différence entre ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin, ce sont des gens qui ont toutes les peines du monde à renoncer aux choses. Ils veulent tout et pourtant, peu à peu, ils doivent apprendre à arrêter de résister, à arrêter de défi er la vie, et pas par docilité, bien au contraire. Ils doivent apprendre à accepter leurs propres limites pour progresser, doucement. Pour atteindre une destination foncièrement différente de celle dont ils rêvaient, mais une destination peut-être plus accueillante, plus agréable… »

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Le réalisateur
Daniel Sánchez Arévalo : « Je suis né à Madrid en 1970.
J’ai toujours pensé que j’étais la réincarnation de John Wayne, jusqu’à ce qu’un jour je découvre qu’il est mort en 1979.
La déception de ne pas être l’esprit nomade d’un cowboy m’a poussé vers des études économiques.
Mais je m’ennuyais tellement en classe de statistiques, que j’ai fini par me découvrir une veine littéraire tardive.
C’est ainsi que j’ai acquis des connaissances financières suffisantes pour me rendre compte que j’allais gagner davantage d’argent en écrivant des séries télé qu’en vendant des assurances vie.
J’ai donc commencé ma carrière comme scénariste dans des séries de fiction : Farmacia de guardia, Querido maestro, Ellas son así, Hospital central, etc…
Une très opportune bourse Fulbright pour passer un Master de Cinéma à l’Université de Colombia (New York) m’a révélé la paix et la solitude de l’auteur et m’a amené au milieu de Central Parc derrière une camera SVHS. Là j’ai expérimenté pour la première fois la magie de transformer en images ce que j’avais écrit, tel que je l’avais conçu. En bien et en mal. Plus d’une douzaine de courts, parmi lesquels Gol, Exprés (nominé aux Goya), Profilaxis, Fisica II (présélectionné aux Oscars) et La culpa del Alpinista (Sélection officielle à la 61ième Mostra de Venise), m’ont donné suffisante expérience et confiance (à moi et surtout aux producteurs) pour affronter mon premier long métrage : AzulOscuroCasiNegro, produit par Tesela PC. Le film est sorti en Espagne le 31 mars 2006, puis, d’ici 2007, sera exploité un peu partout en Europe : ce seront aux spectateurs de décider s’il est préférable que je retourne plutôt vendre des assurances vie…
»


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La musique - Pascal Gaigne
Pascal Gaigne est français mais vit à Saint-Sébastien. Il a fait l’essentiel de sa carrière en Espagne, en tant que compositeur et musicien. Il a travaillé, entre autres, sur les musiques de films réalisés par Victor Erice (El sol del membrillo), Iciar Bollain (Flores de otro mundo), Montxo Armendariz (Silencio roto), Salvador Garcia (El otro barrio, Mensaka, Las voces de la noche), Ramon Salazar (Piedras, 20 centimetros) et Safy Nebbou (Le cou de la girafe). Il a également composé la musique de plusieurs films d’animation. La musique de El otro barrio a reçu la Palme d’or au Festival du Film de Buenos Aires. Pascal Gaigne a par ailleurs son propre groupe de musiciens, Solisterrae.


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Fiche technique
Réalisateur : Daniel Sánchez Arévalo
Producteur exécutif : José Antonio Félez
Scénario : Daniel Sánchez Arévalo
Directeur de la photographie : Juan Carlos Gómez (A.E.C.)
Montage : Nacho Ruiz Capillas
Directeur artistique : Federico García Cambero
Costumes : Nereida Bonmatí
Maquillage : Karmele Soler
Musique : Pascal Gaigne
Directeur de production : Daniel Goldstein
Assistant réalisateur : Antton Zabala
Son : Jaime Barros

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de

remerciements à
Rahma Goumar, Anne Careil, Vincent Mercier,
Thierry Dubourg, Yamina Bouabdelli et Monica Donati
logos, textes et photos © www.mk2images.com

Publié dans PRÉSENTATIONS

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