Le secret de Terabithia
Le secret de Terabithia fantastique de Gabor Csupo
avec :
Josh Hutcherson, Annasophia Robb, Zooey Deschanel, Robert Patrick, Kate Butler, Bailee Madison, Devon Wood, Emma Fenton, Grace Brannigan, Latham Gaines, Judy Mcintosh, Patricia Aldersley, Lauren Clinton, Isabelle Rose Kircher, Cameron Wakefield, Elliott Lawless, Carly Owen, Jen Wolfe, James Gaylan, Ian Harcourt, Brandon Cook, Tyler Atfield, Maisy Mcleod-Riera, Puppeteer, Hudson Mills et Philip Grieve
durée : 1h34
sortie le 28 mars 2007
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Synopsis
Jess, un garçon issu d’une modeste famille nombreuse et Leslie, fille unique d’un couple d’écrivains, s’inventent un monde imaginaire, Térabithia, pour fuir la réalité de leur vie quotidienne…
Mais lorsque cet univers magique prend vie, ils se retrouvent confrontés à des aventures plus périlleuses que ce qu’ils avaient pu imaginer.
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Notes de production
Peu d’histoires ont su à ce point allier le réel et l’imaginaire, peu d’aventures ont réussi à parler de ce qu’il y a de plus intime en nous entraînant si loin de ce que nous connaissons. Le secret de Terabithia est adapté du best-seller de Katherine Paterson. C’est l’histoire d’une amitié qui ouvre les portes d’un monde que nous portons tous en nous, mais que personne n’avait encore osé imaginer…
Le plus universel des royaumes
En 1976, pour aider son jeune fils à surmonter la mort d’un ami proche, la romancière américaine Katherine Paterson se lance dans l’écriture de Bridge to Terabithia, qui sera publié en France dix ans plus tard sous le titre Le royaume de la rivière.
Le livre s’impose rapidement partout comme un chef-d’oeuvre de la littérature jeunesse, remportant un succès aussi bien auprès des critiques que du public. Dès 1978, l’auteur reçoit la prestigieuse Newbury Medal du Meilleur Livre Jeunesse.
Son roman est devenu un incontournable, prescrit dans les écoles, en bonne place dans les bibliothèques et souvent remarquablement situé dans les listes de recommandation aussi bien de parents que d’enseignants.
Après avoir écrit de nombreux textes pour les plus jeunes enfants, Katherine Paterson avait réussi avec ce livre son passage vers une narration plus complexe, et surtout, elle avait allié un sens profond et la création d’un monde imaginaire foisonnant, un univers fascinant peuplé de créatures mythiques, sur fond d’enjeux absolus.
Térabithia est en fait un nom emprunté à une île du monde de Narnia brièvement mentionnée dans les romans Le Prince Caspian et L’Odyssée du Passeur d’Aurore de C.S. Lewis, appartenant au cycle des Chroniques de Narnia.
Dans le roman Bridge to Terabithia, Leslie fait d’ailleurs mention des Chroniques de Narnia en racontant à Jess des histoires afin de lui apprendre à agir avec la sagesse et la noblesse d’un roi.
Le roman a été traduit dans douze langues et s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires à travers le monde. C’est le propre fils de Katherine Paterson, David, qui a écrit l’histoire pour l’adaptation au cinéma et qui a coécrit le scénario avec Jeff Stockwell et Kevin Wade.
À la croisée du spectaculaire et de l’émotion
C’est Lauren Levine, productrice anglaise, qui est à l’origine de l’adaptation cinématographique. Elle raconte : « Ce sont des amis, qui eux-mêmes l’ont découvert grâce à leurs enfants, qui m’ont conseillé ce livre. Lorsque je l’ai lu, je me suis sentie immédiatement transportée par cette histoire ! Mon imagination était excitée et mon coeur touché ! J’en ai beaucoup parlé autour de moi et je me suis aperçue que ce roman était une référence pour beaucoup de monde. »
Lauren Levine a tout de suite cherché à en acquérir les droits. C’est ainsi qu’elle est entrée en contact avec le fils de l’auteur, David Paterson, avec qui elle s’est associée afin de proposer un projet d’adaptation à Walden Media. Cary Granat, Président de Walden Media, explique : « Ce genre de projet trouve toujours un écho puissant chez nous. Le secret de Terabithia offre en plus l’avantage de ne pas être qu’un simple divertissement. Il parle de quelque chose que nous traversons tous un jour. C’est un film sur l’amitié, sur la force de la vie, sur le manque que laissent ceux que l’on aime lorsqu’ils s’en vont trop tôt. C’est une histoire qui dit que rien n’est insurmontable, ni dans la vie, ni dans les rêves… »
Pour restituer à la fois l’ampleur et la sensibilité du sujet, les producteurs savaient qu’il leur fallait un réalisateur particulièrement créatif. Il devait pouvoir fusionner la réalité et un monde fantastique aux paysages merveilleux afin de créer un univers authentique et émotionnellement puissant. Le projet demandait aussi un réalisateur habitué aux toutes dernières technologies de l’image et possédant une véritable sensibilité pour les enfants et leur imagination.
Les créateurs ont choisi Gabor Csupo. En tant que producteur, Gabor avait fait preuve d’une réelle originalité et d’une profonde sensibilité sur les sujets liés à l’enfance. Bien que n’ayant jamais réalisé de film avec de vrais comédiens, Csupo a su s’adapter et a commencé par présenter sa vision du film à l’aide de dessins préparatoires.
Cary Granat se souvient : « Gabor était vraiment passionné par cette histoire. Lors de notre première rencontre, il nous a présenté une collection incroyable de dessins préparatoires. Nous avons tout de suite senti qu’il était le bon réalisateur pour Le secret de Terabithia, qu’il serait capable d’apporter une dimension magique, unique au film. ».
Le président de Walden Media ajoute : « Nous avons eu beaucoup de chance de travailler avec Gabor. Après Andrew Adamson qui a réalisé Le monde de Narnia - chapitre 1, le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique, c’est à lui de faire ses débuts dans la réalisation. Comme Adamson et d’autres cinéastes, Gabor a un point de vue incroyable et une vision aussi riche qu’accessible. »
Le producteur Hal Lieberman raconte : « J’adore le travail de Gabor Csupo. Il a un esprit unique. Il est capable de comprendre le monde comme le font les enfants, et cela oriente toute sa conception des choses. Je trouve aussi qu’il a de nombreux points communs avec le personnage de Jess dans le film : ce sont tous deux des artistes d’une grande sensibilité. Je crois que cette identification a pesé dans son envie de se lancer dans un tel projet. »
Faire surgir un monde par-delà l’imagination
L’histoire originale du roman se déroule dans les années 70 mais pour la rendre plus proche du public, son action a été transposée à notre époque, dans un décor de petite ville de campagne sans localisation précise. Cary Granat explique : « Chez Walden, nous faisons particulièrement attention à respecter les romans que nous adaptons. C’est pourquoi Katherine Paterson et son fils David ont été impliqués dans toutes les phases. Les changements ont été faits avec leur accord. »
Le réalisateur raconte : « Dans Le secret de Terabithia, l’imagerie 3D donne vie à beaucoup de créatures issues de l’imagination de Leslie et Jess. Pour créer tous ces personnages, j’ai fait appel à Dima Marlinchea, un dessinateur russe avec qui je travaille depuis plusieurs années. Je ne voulais pas des clichés habituels du bestiaire fantastique. Je souhaitais quelque chose qui ressemble plus aux créatures que l’on peut trouver dans les films de Ridley Scott et Terry Gilliam, deux réalisateurs qui m’ont influencé. Dima a alors fait quelques dessins d’où sont nés tous ces êtres magiques. J’adore surprendre le public avec des personnages qui sortent de l’ordinaire. On ne peut pas tricher avec les enfants, ils ont besoin de voir quelque chose de complètement nouveau. »
Il ajoute : « Le film explore l’imaginaire de Térabithia bien plus profondément que ne le fait le livre. C’est un vrai défi pour un réalisateur d’essayer de recréer ce monde, car il faut à la fois satisfaire l’attente des lecteurs et transporter tout un public vers ce monde mythique. Avec les progrès incroyables accomplis dans le domaine des effets spéciaux numériques, nous disposons aujourd’hui d’un ensemble de techniques et de compétences fantastiques qui nous ont permis de créer le monde de Térabithia en toute liberté. »
Foisonnant de créatures fantastiques, de châteaux et de forêts merveilleuses, les effets spéciaux du royaume de Térabithia ont été conçus par le superviseur des effets visuels Matt Aitken et son équipe dans le studios de Weta Digital à qui l’on doit les effets de la trilogie Le seigneur des anneaux et de King Kong de Peter Jackson, mais aussi du film Le monde de Narnia - chapitre 1, le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique d’Andrew Adamson.
Pour créer l’univers de Térabithia, le chef décorateur Robert Gillies s’est inspiré du style Art Nouveau. Matt Aitken et son équipe ont ensuite appliqué ce style à tous les objets et éléments. Son aspect organique était essentiel et se mariait parfaitement aux environnements naturels de décors comme les forêts pour réinventer un style cohérent et hors du temps.
Le secret de Terabithia a entièrement été tourné à Auckland en Nouvelle-Zélande du 24 janvier au 12 avril 2006. Les intérieurs ont été tournés dans les studios d’Hobsonville, à l’ouest d’Auckland. Pour l’école de Jess et Leslie - la Lark Creek Elementary School - c’est l’école primaire de Riverhead qui a servi de décor durant les vacances scolaires d’été. A une heure au nord-ouest d’Auckland, les sombres arbres de la pinède de la Woodhill Forest ont été utilisés comme refuge secret de Leslie et Jess, et ont servi de toile de fond pour le monde fantastique de Térabithia. Les scènes du ruisseau et du pont ont été tournées près d’une ferme dans la région de Wainui, au nord-ouest d’Auckland. L’équipe a aussi bénéficié d’une autorisation spéciale pour filmer les extraordinaires machines de Léonard de Vinci du Musée d’Auckland que l’on peut voir lorsque Jess visite la galerie d’art avec Miss Edmunds.
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Fiche technique
Réalisateur : Gabor Csupo
Producteurs : Hal Lieberman, Lauren Levine, David Paterson
Scénaristes : David Paterson, Jeff Stockwell et Kevin Wade
D’après le roman « Le royaume de la rivière » de : Katherine Paterson
Chef décorateur : Rob Gillies
Directeur de la photographie : Michael Chapman
Chef costumière : Barbara Darragh
Chef monteur : John Gilbert
Coproducteur : Kevin Halloran
Producteur délégué : Tim Coddington
Directeur de production : Simon Ambridge
Coordinateur de production : Andrew Cochrane
1er assistant réalisateur : Todd Amateau
2e assistant réalisateur : Anton Steel
Directeur artistique : Jennifer Ward
Producteur Weta Digital : Kim Lavery
Weta Digital : Eileen Moran
Superviseur de plateau effets Weta Digital : Matt Aiken
Ingénieur du son : Tim Prebble
Supervision du script : Dianne Moffatt
Ingénieur du son mixage : Tony Johnson
Superviseur effets spéciaux : Jason Durey
Coordinateur des cascades : Allan Poppleton
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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de
remerciements à Olivier Lebraud
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