• Big city

Publié le par 67-cine.gi-2007













Big city comédie de Djamel Bensalah








avec :
Vincent Valladon, Paolina Biguine, Jérémy Denisty, Samy Seghir, Claire Bouanich, Charlie Quatrefages, Alexis Maah, Samen Télesphore Teunou, Théo Sentis, Nicolas Thau, Manon Tournier, Julien Frison, Axel Boute, Anton Balikdjian, Raphaël Boshart, Medy Kerouani, Quentin Brehier, Pierre Saguez, Grégoire Souverain, Thomas Souverain, Nicolas Boulifard, Vincent Bowen, Ryan Azzoug-Gaumont, Théo Gebel, Eddy Mitchell, Atmen Kelif, Michèle Garcia et Artus de Penguern

durée : 1h30
sortie le 12 décembre 2007

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Synopsis
Dans les années 1880, aux confins de l’Ouest américain, la petite ville de Big city attend l’arrivée d’une caravane de
nouveaux immigrants. Hélas, la caravane est attaquée en chemin par les indiens, et tous les adultes de Big-City partent pour la défendre. Au matin, les enfants de Big-City se réveillent orphelins, avec pour seule compagnie adulte un vieil alcoolique et le simple d’esprit du village…A partir de ce jour le simple d’esprit devient shérif, le vielle alcoolique juge de paix et Big City se dote d’un maire enfant, d’un barman enfant, d’un banquier enfant… chaque enfant reprenant la place occupée par ses parents…


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Entretien avec Djamel Bensalah, the Big City man
- : Dix ans après Le ciel, les oiseaux et ta mère, vous n’avez toujours pas perdu de vue la portée politique d’un film ?

Djamel Bensalah : C’est vrai. A l’époque, je traitais déjà des problèmes de la Cité. Dans Big City, aussi. Avec Gilles Laurent, mon scénariste et complice de toujours, si on ne dénonce pas au moins un tout petit peu les problèmes de société… On s’ennuie.

- : Quelle est justement la portée politique de Big City ?

D. B. : Sous couvert de divertissement, Big City est une allégorie du monde qui nous entoure. Big City représente l’Europe, la rivière qui entoure Big City, nos frontières de Schengen, et les indiens ce sont tous les étrangers qui frappent à notre porte et qu’on ne peut pas, ou qu’on ne veut pas accueillir chez nous. L’histoire de Big City se déroule en 1880.
A cette époque, on sort à peine de l’esclavage mais on voit bien, dans notre film comme dans notre quotidien, qu’il ne suffit pas de dire c’est fini pour que les mentalités soient transformées du jour au lendemain. Big City parle du racisme ordinaire du 19ème siècle, avec d’autant plus de vérité que ce racisme est exprimé par des enfants. Ca rend le discours plus clair et plus violent. Maintenant la question est : qu’est ce qui a vraiment changé depuis 1880 ? Malheureusement pas tant de choses que ça.
C’est sans doute pour ça que j’ai choisi des arabes et des antillais (adultes et enfants) pour incarner les indiens de Big City.
La couleur de peau change, mais les problèmes sont semblables.


- : Derrière leurs visages d’anges, ces enfants affrontent la cruauté de la réalité. Pensez-vous que vos acteurs-enfants ont compris le message du film ?

D. B. : Je ne voulais pas de singes savants mais de vrais enfants avec toute leur naïveté, leur spontanéité et leur énergie. J’ai pris beaucoup de plaisir à les diriger. Mais je ne suis pas sûr que tous les enfants aient lu le scénario. Et d’ailleurs certains n’ont sûrement pas compris l’enjeu politique et social de Big City, mais peu importe. Ce qui m’importe, c’est qu’ils le ressentent en voyant le film une fois terminé. D’autres, je dois le dire, m’ont sérieusement épaté par leur clairvoyance et leur analyse.


- : Comment Big City a pris forme ?

D. B. : J’ai une sensibilité qui me pousse naturellement vers le genre film pour enfants. Ce sont des films comme La nuit du chasseur ou La guerre des boutons qui m’ont donné envie de faire Big City. Mais aussi le challenge de réaliser un film avec uniquement des enfants.
Les problèmes étaient si nombreux et paraissaient si insurmontables qu’ils m’ont convaincus ! Il y a bien quelques films majeurs tels que Sa majesté des mouches de Peter Brook en 1963 où des gamins se retrouvaient les seuls rescapés d’un accident d’avion sur une île déserte ; et aussi, Burgsy Malone, vingt ans plus tard. Mais rares sont ceux qui ont relevé un tel défi depuis. Alors, cela m’a excité. C’était assurément pour moi une idée originale qui méritait d’exister et que je devais défendre jusqu’au bout. Quand à l’idée du western, elle m’est venue il y a six ans lors d’un repérage dans l’Idabo aux Etats-Unis. J’ai traversé des villes avec plein d’enfants habillés comme des cowboys. Et pour finir c’est mon scénariste qui a tranché lors d’une autre écriture qui ne décollait pas : il m’a dit on devrait peut-être repenser à cette idée de western, avec des mômes, on s’amuserait plus, non !? . Nous n’avons pas perdu une minute et nous avons bâti les grandes lignes de Big City en quelques jours.


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Fiche technique
Réalisation : Djamel Bensalah
Scénaristes : Djamel Bensalah et Gilles Laurent
Musique : Erwann Kermorvant
Directeur de la photographie : Pascal Gennesseaux
Compositeur : Erwann Kermorvant
Monteur : Jean-François Elie
Chef décorateur : Maamar Ech Cheikh
Costumière : Nathalie Leborgne et Charlotte David
Maquilleuse : Joanne Jacobsen
Superviseur des effets spéciaux : Leo Wieser
Superviseur des effets visuels : Lucas Salton
1er assistants réalisateurs : François Domange et Thierry Peythieu
Ingénieurs du son : Antoine Deflandre, Aymeric Devoldère, Guillaume Bouchateau et Joel Rangon
Directrice du casting : Marie-France Michel
Cascadeur : Patrick Cauderlier
Perchiste : Frédéric Mascaras
Chef électricien : Shane Head
Assistant de production : Rhett Miller
Producteurs : Franck Chorot et Djamel Bensalah
Production : Miroir Magique, Gaumont et Tf1
Distribution : Gaumont Distribution
Exportation et distribution internationale : Gaumont
Attachées de presse : Laurence Hartmann-Churlaud et Charlotte Tourret

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de



remerciements
à Laure Royant, Romain Vaxelaire et Matthieu Daversin
logos, textes et photos © 2007 Gaumont - www.gaumont.fr

Publié dans PRÉSENTATIONS

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