• Ghost rider

Publié le par 67-cine.gi-2007













Ghost rider fantastique de Mark Steven Johnson







avec :
Nicolas Cage, Eva Mendes, Sam Elliott, Peter Fonda, Wes Bentley, Matt Long et Raquel Alessi


durée : 1h50
sortie le 21 février 2007

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Synopsis
Pour sauver son père victime d'un accident, le cascadeur Johnny Blaze (Nicolas Cage) a vendu son âme au diable. Mais ce marché a un prix qu'il ne tarde pas à découvrir : humain la journée, il devient le Rider la nuit, un chasseur de primes traquant les âmes échappées de l'enfer. Lorsque Roxanne (Eva Mendes) est menacée, Johnny décide d'utiliser ses pouvoirs pour se retourner contre son Maître.


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Notes de production
L'un des plus célèbres héros de l'écurie Marvel fait une entrée fracassante dans le monde du cinéma. Ghost Rider, le biker maudit condamné à pourchasser les évadés de l'enfer, arrive sur les écrans dans un déluge d'effets spéciaux, de stars et d'émotions.
L'acteur oscarisé Nicolas Cage tient le rôle-titre de cette superproduction qui a nécessité quatre mois de tournage et plus d'un an de postproduction pour donner vie au fabuleux personnage qui va enflammer les écrans…

Tous les moyens d'un rêve…
Mark Steven Johnson, scénariste et réalisateur de Ghost Rider, confie : « J'ai découvert la bande dessinée lorsque j'avais dix ans, en même temps que celle de Daredevil. Ce sont mes deux bandes dessinées préférées. J'ai tout de suite été fasciné par ce motard au crâne de feu. Son image et le fait qu'il soit à la fois maudit et profondément humain m'ont tout de suite marqué. Depuis, j'ai toujours rêvé d'adapter « Ghost Rider », mais les droits d'adaptation n'étaient pas disponibles. C'est pourquoi j'ai commencé par faire Daredevil. »
 Le réalisateur précise : « C'est d'abord l'aspect visuel de Ghost Rider qui m'intéressait et je pense que c'est sa forte identité visuelle qui, encore plus que son histoire, fait que tous ceux qui l'ont vu une fois ne l'oublient jamais. Plus de quarante ans après sa création, sa silhouette est toujours présente partout et plus que jamais implantée dans notre imaginaire. »
 Mark Steven Johnson explique : « Après les succès de Daredevil et de Spider-Man, il est devenu beaucoup plus facile d'avoir le soutien des studios. Tout à coup, ils avaient la preuve que les moyens colossaux nécessaires pour donner vie à ces héros pouvaient être rentables. Pour nous, créateurs et artistes, c'est un obstacle qui s'est levé et qui nous a permis d'avoir les moyens de réaliser librement. Avant cela, l'impact potentiel des super-héros Marvel Comics au cinéma était encore sous-estimé. C'est pourquoi le tournage de Daredevil fut particulièrement difficile, mais cela m'a aussi appris énormément. Je n'aurais jamais été aussi à l'aise sur Ghost Rider si je n'avais pas fait Daredevil avant. Il me fallait cette expérience pour m'attaquer à un projet de cette envergure. »
Le réalisateur et scénariste se souvient : « Nous sommes partis sur un premier scénario de David S. Goyer qui me plaisait beaucoup mais qui était très sombre, or l'un de mes objectifs était de ne pas satisfaire uniquement les fans purs et durs de la bande dessinée. Je voulais ouvrir l'aventure à tous les publics, leur permettre de découvrir ce héros atypique. Je souhaitais aussi me démarquer des nombreuses bandes dessinées adaptées au cinéma en ne situant pas l'histoire à New York. Ghost Rider n'est pas un super-héros traditionnel. Le film raconte l'aventure d'un humain victime d'une malédiction, un être qui se métamorphose douloureusement la nuit venue. »


Devenir une légende
C'est l'acteur oscarisé Nicolas Cage qui incarne ce cascadeur qui, à chaque fois que la nuit tombe, devient le Rider.
Mark Steven Johnson raconte : « Nicolas Cage a été attaché au projet très tôt. Je crois que ce personnage tient une place importante dans sa vie et qu'il avait un rapport particulier au projet. Il avait une vision très précise du Rider qui correspondait exactement à la mienne. »
Nicolas Cage confie : « J'ai toujours adoré le personnage du Rider. Je porte même un tatouage représentant son crâne enflammé sur le bras. C'est un être surprenant, très différent des super-héros habituels. Enfant, j'étais très impressionné par les monstres de l'univers Marvel Comics, en particulier par Hulk et le Rider, car je ne comprenais pas comment des créatures aussi terrifiantes pouvaient aussi faire le bien. J'ai lu pour la première fois les bandes dessinées de Ghost Rider à l'âge de sept ans. J'aimais beaucoup la manière dont il était dessiné. Il y a derrière l'image du crâne en feu une certaine idée d'honnêteté. Le Rider ne porte pas de masque : il ne peut cacher sa véritable nature. » 
L'acteur ajoute : « Au moment des premières adaptations des bandes dessinées Marvel Comics, j'avais déjà imaginé que je pourrais jouer un jour le personnage du Rider. J'étais très enthousiaste ! Je savais que grâce aux progrès technologiques, les images pourraient être magnifiques. Les histoires sont toutes pleines d'action et de rebondissements. Il n'y a pas trop de violence. Elles s'adressent donc à tous les publics. Ghost Rider est différent des super-héros comme Batman, Spider-Man ou Superman car il est le seul à appartenir à deux mondes bien distincts : celui des ténèbres et celui des vivants. J'aime le paradoxe et le mystère qui entourent sa vie. »
Nicolas Cage explique : « Un de mes films préférés est Le loup-garou de Londres car il associe horreur et comédie. C'est une caractéristique que je souhaitais retrouver dans Ghost Rider. La situation de Johnny Blaze a quelque chose d'absurde. Il aurait été ridicule de la prendre trop au sérieux. C'est pourquoi j'ai proposé qu'au lieu qu'il fume et boive à outrance, il tente de fuir le diable en écoutant du Karen Carpenter et en mangeant des bonbons. »
L'acteur précise : « Il se distingue de personnages comme Clark Kent et Peter Parker parce qu'il n'accepte pas sa nature. Il s'efforce d'échapper aux forces obscures qui se sont emparées de lui. Mi-homme, mi-démon, c'est aussi un motard, ce qui lui donne un côté années 1970 dont je voulais m'amuser. »
Mark Steven Johnson reprend : « Le jeu de Nicolas nous a d'abord surpris. Nous nous sommes très vite rendus compte que son excentricité donnait une réalité et un vrai naturel au personnage. Il a apporté de multiples détails qui le construisent. Nous en avons beaucoup parlé. Nicolas Cage connaissait très bien la bande dessinée, ses thèmes et les autres protagonistes. Il a fait évoluer ma vision du monstre tout en préservant son essence. C'est lui qui a eu l'idée de montrer Johnny Blaze en train d'écouter Karen Carpenter ou de manger des Jelly Beans. Quelle que soit la phase du personnage que Nicolas joue, on a l'impression qu'il est prêt à tout. Dans le plus infime de ses actes, c'est tout le Rider qui affleure. Johnny Blaze vit dans l'angoisse de la transformation et fait tout pour essayer de se décontracter et de se rassurer. Il cherche à profiter des moments présents car il sait qu'à tout instant, sa vie peut basculer dans la pire des malédictions. »
Nicolas Cage raconte : « J'ai longtemps collectionné les albums originaux de Marvel. Ils ont forgé mon imaginaire et j'en garde de fabuleux souvenirs. A travers le film, c'est cet esprit qui resurgit dans une autre dimension, avec une ampleur et une richesse visuelle et scénaristique inédite. »
    L'acteur se souvient : « Avant Ghost Rider, j'ai déjà eu des rendez-vous manqués avec des personnages Marvel. Tous ont échoué, comme si j'étais fait pour attendre celui-là. J'ai failli incarner le Bouffon Vert dans Spider-Man, je devais aussi jouer Superman dans une adaptation de Tim Burton, mais les studios ne l'ont pas suivi. Finalement, j'ai eu avec le rôle du Rider la possibilité de développer ma propre vision du personnage, une liberté que je n'aurais sans doute pas eue avec Superman qui est beaucoup plus connu. »


L'amour, le diable et les autres…
C'est l'actrice Eva Mendes qui incarne Roxanne Simpson, la jeune journaliste qui réalise un reportage sur les Blaze, cascadeurs de père en fils. En s'éprenant de Johnny, elle va courir le plus grand des dangers. Pour la préserver de sa malédiction, Johnny essaie de se détourner d'elle, mais le diabolique Blackheart sait qu'elle est désormais son point faible…
L'actrice raconte : « Je ne connaissais rien de Ghost Rider avant de faire le film. Je savais juste que Nicolas Cage allait tenir le premier rôle dans l'adaptation de Mark Steven Johnson dont j'appréciais beaucoup le travail. J'ai alors lu l'histoire et j'ai adoré ! J'aime beaucoup l'idée d'un pacte avec le diable. On peut faire des parallèles avec de nombreux engagements que nous sommes amenés à prendre au cours de notre vie. »
Eva Mendes poursuit : « Roxanne n'est pas un alibi féminin dans l'histoire. Son rôle est essentiel. Elle mène son propre combat et elle existe à travers une très émouvante histoire d'amour. Je voulais que chaque femme puisse se reconnaître en Roxanne. Pour cela, il fallait que mon personnage soit aussi réaliste que possible. C'est une journaliste qui cherche à faire carrière. Mais à l'intérieur d'elle-même, elle est restée la jeune adolescente que l'on voit au début du film. Elle croit encore en l'amour vrai et c'est cette croyance qu'elle tente de sauver en enquêtant sur Johnny. »
L'actrice confie : « Pour incarner Roxanne, il m'a fallu prendre quelques kilos. Il ne fallait pas trahir les rondeurs voluptueuses qu'elle a dans la bande dessinée. J'ai aussi travaillé ma voix, notamment le ton et la cadence, pour préparer mon rôle de journaliste. Jouer la vie et jouer une reporter qui commente à la télévision sont deux choses bien différentes. Je maîtrisais le premier cas, j'ai dû apprendre le second. »
Elle raconte : « J'ai joué dans quelques-unes des scènes d'action. Il y en a notamment une où je suis projetée en l'air. L'équipe cascade m'a équipée d'un harnais mais je n'étais pas rassurée. Cependant, une fois la première prise passée, je n'avais qu'une idée en tête : recommencer ! » 
Eva Mendes poursuit : « Nicolas Cage est quelqu'un de fascinant. Lorsque vous préparez une scène, vous vous en faites une idée, et il arrive alors en modifiant tout. Il crée, il enrichit. Il est capable de donner une tonalité très grave aux phrases les plus anodines avec le plus parfait naturel. Il est vraiment surprenant. »
La comédienne commente : « Ce film est à la croisée des genres et offre une palette d'émotions très large. Il y a de l'horreur, beaucoup d'action et du romantisme. Il y a également des scènes très drôles. L'humour tient d'abord au sens de l'autodérision de Nicolas Cage. Visuellement, le film est exceptionnellement fort. J'aime beaucoup que les flammes du Rider deviennent bleues lorsqu'il me voit. Dans cet univers-là, c'est super flatteur ! Il y a même un moment où je m'approche et je traverse les flammes pour l'embrasser. Les flammes ont été rajoutées en postproduction, j'embrassais Nicolas… »   

Le Fossoyeur est un personnage mystérieux. Nul ne sait d'où il vient. Il semble détenir des secrets qui peuvent aider Johnny dans son combat contre Blackheart et sa malédiction.
Mark Steven Johnson commente : « Pour ce rôle, nous avons choisi Sam Elliott. Le Fossoyeur est un personnage extrait de la version de Ghost Rider datant des années 1990. C'est un vieil homme mystérieux qui vit dans un cimetière et apprend au Rider à canaliser sa force. Il peut être considéré comme son maître à bien des égards. »
   
Le réalisateur explique : « Peter Fonda incarne Méphisto. J'ai d'abord pensé à lui parce que sa prestation dans Easy Rider l'avait déjà associé au monde de la moto. Pour moi, c'était un peu Captain America contre le Rider. D'ailleurs, le chopper que conduit Johnny Blaze est une réplique exacte de celui de Captain America. C'est un clin d'œil, une réplique - Sympa ta moto, Johnny - et deux univers qui se rencontrent. »
 Nicolas Cage confie : « La moto est au cœur de l'histoire de Ghost Rider. Peter Fonda en est fan et contrairement à beaucoup d'entre nous qui avons un peu levé le pied, lui continue à en faire beaucoup. »
Mark Steven Johnson reprend : « Le diable est souvent représenté comme une créature excentrique et parfois grotesque. Ce n'était pas l'effet recherché pour le rôle de Méphisto. Il fallait que ce soit un personnage sérieux et très digne. Le contrat qu'il passe avec Johnny n'a rien d'une plaisanterie. Les termes en sont très clairs. Méphisto est prêt à lui donner tout ce qu'il veut en échange de son âme. Peter Fonda avait toutes les qualités recherchées pour le rôle. Johnny conclut le pacte pour sauver son père qui souffre d'un cancer. Mais le diable se joue de lui. Son père retrouve la santé mais il meurt dans un accident de moto. »

Les secrets d'un sortilège
Le réalisateur commente : « Le film nécessitait tous les outils technologiques existant aujourd'hui et même un peu plus… Nous n'aurions pas pu le faire seulement un an plus tôt. Développer nos images de synthèse a été un processus long et difficile car nous devions programmer des effets et des mouvements qui n'avaient encore jamais été réalisés. Dès le début du projet, j'avais dans mon bureau l'affiche annonçant la sortie du film pour l'été 2006 ! Il était d'abord question d'une sortie en juillet dernier mais face à la concurrence, le studio nous a laissé le temps. »
Mark Steven Johnson explique : « Nous avons choisi de tourner à Melbourne essentiellement pour des raisons budgétaires. L'histoire a pour cadre une ville du Texas qui n'est jamais nommée. Lors de nos recherches de lieux de tournage, nous nous sommes d'abord rendus à Sydney, mais la ville était trop moderne. Melbourne a plus de cachet. Chaque quartier a sa personnalité. Les rues pavées rappellent le Village de New York tandis que les tramways font penser à San Francisco et la rivière à Chicago. »
    Il ajoute : « L'équipe du film a été formidable. Le directeur de la photographie, Russell Boyd, a reçu un Oscar pour son travail sur Master and commander : De l'autre côté du monde, son précédent film. Il a utilisé une large palette de couleurs pour donner à Ghost Rider un aspect un peu magique. » 
Mark Steven Johnson explique : « Il était important que ce soit Nicolas Cage qui joue les scènes d'action car le langage du corps en dit souvent long sur le personnage. Pour les scènes vraiment très dangereuses, il était doublé par Eddie, son cascadeur, mais c'est lui qui en a réalisé la plupart. »
Nicolas Cage intervient : « Pour les scènes de transformation, je devais imaginer ce que ressentait Johnny et me tordre de douleur sur le sol, faire comme s'il y avait des flammes tout autour de moi. Quelques-uns de mes rôles, dont celui dans Volte-face, m'ont préparé à cela. La douleur et l'extase atteignent leur paroxysme. Il y a même un moment où le personnage se met à rire. Il donne alors l'impression d'apprécier ce qui lui arrive et l'horreur qui se dégage de ce sentiment rend la métamorphose plus marquante encore. »
L'acteur ajoute : « Avant même le début du tournage, on m'a posé des capteurs sur le corps pour enregistrer mes mouvements et pouvoir les recréer numériquement. J'ai beaucoup travaillé avec Kevin Mack, le superviseur des effets visuels, pour affiner le personnage et les transformations. Nous avons consulté de nombreuses bandes dessinées des années 1970. Il a fait un travail extraordinaire. »
Nicolas Cage confie : « Je pense que Mark Steven Johnson connaissait mieux que moi l'histoire et les différentes versions de Ghost Rider. Il s'est d'ailleurs inspiré des différentes versions pour rédiger son scénario. Je m'étais plutôt intéressé à la mythologie du personnage et à tous les parallèles possibles avec Faust. Nos connaissances sur le sujet se complétaient. »


Le réalisateur conclut : « La scène la plus difficile à tourner a été celle du combat final à San Verganza, une ville fantôme du Mexique, où le Rider affronte Blackheart, le fils du diable. Contrairement à la bande dessinée, le Rider est une créature qui ne vit que la nuit. Le jour, il redevient Johnny Blaze. Le combat a lieu au lever du jour, ce qui compliquait passablement les effets spéciaux. Cette scène combinait tous les ingrédients du film et elle marque vraiment un sommet de jeu, d'effets et d'enjeux ! »

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Fiche technique
Réalisateur et scénariste : Mark Steven Johnson
Producteurs : Avi Arad, Michael De Luca et Gary Foster
Producteurs exécutifs : David S. Goyer et Stan Lee
Compositeur : Christopher Young
Directeurs de la photographie : Russell Boyd et John Wheeler
Chef monteur : Richard Francis-Bruce
Chef décoratrice : Suza Maybury
Chef costumière : Lizzy Gardiner
Effets spéciaux : Sony Pictures Imageworks
Superviseur des effets visuels : Kevin Mack

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présentation réalisée avec l’aimable autorisation de

remerciements à
Olivier Lebraud
logos, textes & photos © www.snd-films.com

Publié dans PRÉSENTATIONS

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